Au cœur de cette mesure se trouve le seuil lactique, qui est l’intensité d’exercice à partir de laquelle le lactate commence à s’accumuler dans le sang. Ce seuil est atteint pendant la phase anaérobie de l’exercice. Pendant la phase aérobie, l’organisme utilise l’oxygène pour décomposer le glucose (sucre) et les graisses et la production d’acide lactique est inhibée. Pendant la phase anaérobie, les réserves de glucose sont épuisées et l’organisme commence à décomposer le tissu musculaire pour libérer de l’énergie. Les sous-produits de ce processus sont l’acide lactique et les ions hydrogène, qui sont à l’origine de la sensation de brûlure. Le seuil lactique est le point où le corps ne peut plus produire suffisamment d’énergie en aérobie et doit commencer à utiliser des moyens anaérobies.
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Le seuil lactique est le point à partir duquel le corps ne peut plus métaboliser l’acide lactique, ce qui entraîne une fatigue musculaire. Ce seuil n’est pas fixe mais dépend plutôt de nombreux facteurs : entraînement musculaire, condition physique, âge, etc. Une même personne adaptera son entraînement en fonction de ces facteurs, et aura donc plus ou moins de seuil lactique selon les circonstances.
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Pour ceux qui veulent essayer le fameux test du seuil lactique, le plus simple est d’utiliser un cardiofréquencemètre. Pour calculer le seuil lactique, vous devez d’abord mesurer votre fréquence cardiaque, puis calculer la différence entre votre fréquence cardiaque et votre fréquence cardiaque au repos.