Faut-il s’épuiser mentalement pour progresser en trail ?

Faut-il s’épuiser mentalement pour progresser en trail ?

On entend souvent :

“Le mental, ça se forge dans la douleur.”

C’est vrai. Mais pas que.


Trop de mental, tue le mental

S’entraîner, c’est dur.
Parfois, ça doit l’être.
Mais trop souvent, ça casse quelque chose.

Tu rentres vidé.
Tu n’as plus envie.
Tu perds le feu.

Tu fais du sport, mais le plaisir n’est plus là.
Tu accumules les séances.
Mais au fond, tu t’émousses.


Ce qui fait progresser

Ce n’est pas la souffrance.
C’est la gestion de cette souffrance.
C’est ta capacité à revenir après un passage difficile.
C’est ta lucidité au cœur de l’effort.

Et ça, ça se travaille.
Mais pas tous les jours.
Pas n’importe comment.


80% / 20% : mon équilibre

Voilà ce que je retiens de mon expérience :

  • 80 % de mes séances = du plaisir, du terrain connu, du relâchement.

  • 20 % = des défis mentaux, des conditions dures, de la solitude, de l’inconfort.

Pas plus.
Sinon, je perds la tête.
Et l’envie.


La fraîcheur mentale, c’est une ressource

Le jour J, ce n’est pas juste le physique.
C’est ta tête qui te porte.

Si tu arrives déjà fatigué mentalement, tu craques.
Si tu arrives avec l’envie, tu tiens.

Tu peux faire 70 bornes avec un sourire.
Mais pas si tu es rincé dans ta tête dès le départ.


En résumé

Oui, il faut travailler le mental.
Mais non, il ne faut pas s’user.

Un peu d’inconfort.
Beaucoup de joie.
Et l’envie de revenir.

Cliquez ici pour évaluer votre article!
[Total: 0 Average: 0]